Quand reconversion rime avec pression

Reconversion : le mot à la mode

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Depuis quelques années, on n’entend que ça. Lorsqu’on estime avoir fait le tour ou avoir assez subi, lorsqu’on ne trouve plus de sens, ou tout simplement lorsqu’on accepte de reconnaître que notre vie ne nous correspond pas ou plus, qu’on ne l’a pas tant choisie… Reconversion est alors synonyme de libération.

Après des années de perte de motivation, un sentiment de vide et une quête de sens inassouvie, certain(e)s pensent que la reconversion est le sacro saint libérateur.

Pourquoi ce n’est pas si évident

Mais pour d’autres vient s’immiscer la peur : peur de l’inconnu, peur de l’instabilité financière, peur de se tromper, peur de déplaire, peur de décevoir, peur de réussir, peur d’échouer… On retourne finalement à cette pression, similaire à celle de notre jeunesse _ même si on n’est pas forcément dans un âge bien avancé quand on fait ce constat _ , où l’on devait choisir sa voie pour toujours (imaginez le poids de l’enjeu !), sans se tromper alors qu’on n’avait rien vu, et qu’il faut au moins toute une vie pour se connaître …

Certains trouvent le job qui les fait vibrer et réussissent leur reconversion. Mais d’autres s’aperçoivent rapidement qu’ils quittent un cadre pour en intégrer un autre et repartir dans le même schéma. Ils ont des projets, des envies, des passions, des compétences multiples qu’ils aimeraient explorer, exploiter, professionnaliser. Alors pourquoi devoir toujours se confiner à un chemin linéaire et pseudo pré déterminé (qui convient à certains et c’est tant mieux) ?

« Tu en demandes trop ! »,  « Faut pas rêver ! »,  « Tu vas pas gagner ta vie avec ça ?! »,  « Tu étais ingénieur(e) et là tu vas te retrouver à faire ça ? »…

Aux croyances, projections de ses propres peurs et jugements des autres, viennent s’ajouter un mal-être et une confusion croissants.

Slasher, la solution ?

Le terme « slasher » signifie cumuler plusieurs activités professionnelles, qui ne sont pas forcément liées, du moins, en apparence.

Le terme fait référence au symbole « slash » / que l’on met entre les différents jobs que l’on exerce : boulanger / secrétaire / artiste peintre (whouahou, cet exemple !!).

Souvent, les slasheurs ne se reconnaissent pas dans une seule identité professionnelle.

Slasher par obligation

Le fait de slasher peut être dû à une situation précaire qui nécessite de trouver plusieurs emplois pour s’en sortir à la fin du mois.

Slasher par envie

Je m’intéresse ici plutôt au fait de slasher par choix, quand cela correspond à un mode de fonctionnement qui nous permet de trouver un équilibre.

A ce moment-là, slasher équivaut finalement à gérer notre vie professionnelle comme on gère une entreprise. Certains penseront que l’on est moins efficace, car moins « focus ». Je suis persuadée que tant que l’on reste à l’écoute de notre boussole interne, que l’on se sent aligné(e) avec nos différentes actions, en étant toujours en accord avec nous-même et nos valeurs, c’est une option qui peut s’avérer très épanouissante.

Et si reconversion était remplacé par création d’une vie sur mesure ?

Dans tous les cas, l’idée est certainement de commencer à s’écouter un peu plus souvent.

Quoi de plus efficace que de mettre au service des autres et des causes qui nous animent nos talents, nos compétences, notre passion ?

De plus productif que la motivation, l’intuition, l’énergie ?

Quoi de plus enrichissant que l’humain dans sa diversité, sa sensibilité, son potentiel ?

Je préfère tout cela à la sempiternelle étiquette que l’on doit se coller sur le front à chaque fois que l’on prend une décision.

Alors pourquoi se jeter à nouveau dans un chemin tout tracé ?

Les clés d’une vie sur mesure

De mon point de vue, pour se construire le mode de vie qui nous correspond, quel qu’il soit, il est nécessaire de :

  • découvrir, accepter et assumer notre mode de fonctionnement
  • être à l’écoute de ce qui nous fait vibrer
  • nourrir nous besoins
  • être proactif, être acteur, plutôt que subir
  • chercher les solutions d’abord à l’intérieur de nous-même

    « Ce qui te manque, cherche le dans ce que tu as » Koan Zen

Etes-vous tenté(e) par la grande aventure d’être enfin vous-même ? Peu importent les choix que nous ferons, libre à nous de chercher à créer notre vie sur mesure !

Si tout cela vous parle, mes accompagnements peuvent vous intéresser !

 

Le mot de la fin, à méditer…

« Il n’est jamais trop tard pour devenir ce que nous aurions pu être » George Eliot

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